Le futur est un bordel sans nom. L’homme a déserté les villes et la nature a peu à peu repris ses droits. Une épaisse forêt recouvre désormais la terre. Les pygmées y règnent en maîtres.
Les pygmées avaient déjà l’art de survivre en milieu hostile, ils ont maintenant les armes du futur, les implants technologiques les plus terrifiants et une passion dévorante pour la chasse à l’homme. A la fois humains et robots, ils se sont hissés jusqu’au sommet de la chaîne alimentaire, et une fois arrivés là-haut ils ont eu le geste le plus naturel du monde : déboucher une bière.
Bienvenu dans un monde où la petite taille est dangereusement à la mode.
Une rave (afro)futuriste
La fête du futur est réputée sauvage et décadente.
Elle est privée, costumée, sur invitation.
Ses ingrédients : 8000 watts de sono, la forêt, la nuit .
Sa loi : celle de la jungle.
Du Style
Du sauvage, du recyclé, du Mad Max végétal, du Waterworld arboricole, du Retour vers le futur tribal, Cannibal Holocaust. Votre plus bel hommage au réchauffement climatique.
Si Abidjan est une galaxie urbaine, alors la forêt du Banco en est le trou noir. Rares sont ceux à s'y aventurer.
Car à son propos circulent des histoires de cérémonies vaudous, de sacrifices rituels et de prisonniers en cavale.
Qu'elles ont leur part de vérité.
Et qu'on ne sait jamais.
30 avril 2016
Foret du Banco - Abidjan - Côte d'Ivoire
Musique : Don Djulian, Charly Osbourne, Sergent B, Roche Dadier
Performance danse/vaudou : Jenny Mezile (compagnie Les pieds dans la mare), Compagnie Nougbo d'Afrique
Organisation : Charly Osbourne, Foucaud Peuchot
Photos : Mounir Ben Ammar
Vidéo : Stéphane Afeni (Bled Pix)
Identité graphique : Julia Ze (La belle énergie)
Ubris Event, Abidjan - Paris - São Paulo